Soledad o el azar/ Soledad au hasard
Résumé de l’histoire
Annabelle, une photographe québécoise, avait été grièvement blessée au moment du soulèvement populaire à Buenos Aires en 2001. Dix ans plus tard, Soledad, une jeune Argentine, débarque au Québec pour mener un projet d’étude à l’Université du Québec à Montréal. Elle trouve difficile de s’adapter à son nouvel environnement. Un hasard de la vie provoquera la rencontre plus qu’improbable entre ces deux femmes qui, pour des raisons différentes, fréquentent la place Émilie-Gamelin.
Soledad au hasard est l’histoire de deux destins croisés. L’histoire d’une amitié entre deux femmes qui ont Montréal et Buenos Aires en commun. L’une a fui l’oppression, l’autre en porte les marques pour toujours. Julie Vincent explore une rencontre entre deux femmes qui sont à la recherche de leur identité profonde, se battant contre les démons qui les pourchassent. Le hasard de leur rencontre est le premier jalon d’une paix à laquelle elles aspirent.
La rencontre des deux femmes, sur fond de crise économique mondiale, reflète les contrastes entre deux continents et donne à voir une autre Amérique.
Processus de création
La solide collaboration de la conseillère dramaturgique argentine Blanca Herrera soutient la vision de l’œuvre et embrasse son universalité. Elle apporte l’expertise de l’oralité contée qu’elle enseigne à l’école de conte Casa de Letras à Buenos Aires.
Cette création théâtrale utilise la photo pour donner au spectateur un niveau supplémentaire de compréhension ainsi que la vidéo pour allier l’image et la narration. La musique, tout comme les supports visuels, n’est jamais illustratrice. La composition des morceaux, l’exploration et la mémorisation des rythmes ainsi que l’emplacement de la musique en direct sont des étapes importantes de la conception.
Appréciation de l’œuvre
"Liliane Boucher incarne à merveille Soledad et sait transmettre aussi bien l’impatience de la jeune femme qui ne dispose plus que de quelques heures pour trouver les mots justes pour saisir l’essence même d’Annabelle Brault (hommage au cinéaste décédé récemment, avec lequel Julie Vincent a fait ses débuts dans Mourir à tue-tête) que les tourments de l’exilée peinant à s’intégrer. On croit sans hésitation qu’elle vient d’une lignée de conteuses, qu’à travers la voix de ces femmes dont elle est l’héritière, le verbe peut devenir geste de résistance"
Lucie Renaud / 12 octobre 2013
JEU REVUE DE THÉÂTRE
"L’Amérique à échelle humaine … Orchestrer une rencontre théâtrale entre deux solitudes sociales aurait pu facilement tomber dans la moralisation, le simplisme, voire l’exotisme. Il n’en est rien. C’est avec beaucoup d’humanité et une juste part de nuances que nous est livrée l’histoire de Soledad (excellente Liliane Boucher) et d’Annabelle, jouée par Julie Vincent"
Josianne Desloges / 1er octobre 2013
Journal Le Soleil, Québec

Photo François Réris Fournier

Photo François Régis Fournier

Photo François Régis Fournier

Photo François Régis Fournier

Photo François Réris Fournier